Pourquoi j'ai pas mangé mon petro


Lorsque le chien avait ses dents préhistoriques, quand le feu était divin, Dieu brulait dans chaque brasier. On brodait encore la morale et elle nous paressait belle de visage, de peau, de beauté; elle était tissée comme ces tiges cache-sexes, asexués comme le soleil du peuple glacial; à l’époque, bienfaiteur méconnu, mal-connu, dé-connu ; déconnant avec le soir, déconnant avec les principes, déconnant avec le changement, avec les principes du changement avec les traditions. Il est de tradition que les traditions changent disais-je vox-populiment ; on n'avait pas inventé la roue pourquoi la réinventer ? une telle roue libre, libre de nous claquemurer, cette roue qui ne tourne pas rond depuis le docteur, en passant par le prêtre et l’alcoolo, au tyran bananier. La roue joujou des canidés aux canines pointues s’égosillant la gueule à sang : “ Tous nos pères ont pillé l’État pourquoi pas nous ?”; “C’est la tradition qui veut ça ! ” “Voler l’ État, c’est bien !” ; cette bonne vieille tradition néo-troglodytes, politiques, consistant à prendre la masse par le cou, pas nécessairement dans cet ordre, écarter ses cuisses et jouir.
Piller les fonds pour mon développement, celui des miens, pour, dans du homard, bouffer mon futur à Dubai, c’est construire des ruines sur mes ruines, des tombes sur mes tombes, des taules sur mes taules. Cela doit changer ! le peuple s’étouffe ; s’il faut pour cela, on le fera, passer par le feu ces pouvoirs anti-libertaires. Le temps est là; il faut, au milieu de nous, désormais, que ces bâfreurs de deniers, de demain, disparaissent. Pour qu’apparaissent au pied des mornes la vraie et crue liberté, celle des gens libres, libérés même de leur soif de liberté. Il nous faut donc changer, gypaètique tradition de démocrate, plan de baise à quatre mais sans le peuple. Moins de ces politiques ante-historiques vaticinant pour nous dire de dire qu’on a faim car, par les putes de la rue Rigaud on sait quand on a faim; on ne sait,d’ailleurs, que cela; et plus de héros dans la plèbe, dans notre jeunesse qu’ils renaissent des cendres de leurs joints, dans la poussière de leur gallimards, les pages manquantes de leurs points ou qu’ils se taisent à jamais comme les putes à la rue Rigaud. Voler l’État c’est s’envoler, jusqu’à ce que le peuple et ses élucubrations mi-rêve mi-cauchemars vous coupe les ailes comme à pegasus aux temps du charbon et de la prostitution des mœurs.

Davidson Bien Aimé

kleedave@gmail.com

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